Si jamais un membre de l’équipage est infecté contre son gré par des bio-nanites (des nano-robots en matière organique, de quelques nanomètres… soit 10 fois plus petites, que les nanites mécaniques), lui ayant été inoculées pour transformer son ADN, ou prendre contrôle de son esprit, voire pour le rendre incapacitant, ou pire pour le tuer, il faut que le médecin chef trouve rapidement comment l’en débarrasser.
La première chose à faire est de repérer au tricordeur médical se qui se modifie dans son organisme, ou dans son ADN, pour détecter précisément les bio-nanites.
Ensuite il faut essayer d’isoler une ou plusieurs bio-nanites (à l’aide du gel bio-mimétique), pour les étudier hors de l’organisme du patient, et trouver comment les contrer…
Il faut, maintenant, comprendre à quoi elles réagissent… et surtout, comment les désactiver !
La fonction de ces bio-nanites est de remplacer les organites, et de modifier les acides nucléiques — donc par conséquent le code génétique — en travaillant en groupe (une seule de machine est trop petite pour faire quoique ce soit).
Ainsi, ces nanorobots sont capable de communiquer entre eux, pour mettre au point leur stratégie de groupe, et atteindre leurs objectifs…
Pour connaître la façon dont leur commanditaire souhaite les faire réagir (pour contrôler à distance la transformation du patient par exemple), il suffit d’observer la façon dont les bio-nanites communiquent entre elles, il y a de grandes chances que ce soit la même (car, une fois de plus, en raison de leur taille, de tels engins microscopiques ne peuvent avoir plusieurs moyens de communication).
Déjà, ces nanorobots sont forcément capables d’autoréplication, en se servant de matières premières contenues dans l’organisme du patient, leur première mission est évidemment de se répliquer, jusqu’à être assez nombreuses pour agir…
Donc, le médecin chef doit observer la façon de se comporter, et de communiquer, des quelques bio-nanites qu’il a réussit à extraire du corps du patient, et à placer dans du gel bio-mimétique, imitant cet environnement biologique.
Il y a de grandes chances qu’il s’agisse d’un échange d’informations par le biais de photons par exemple…
Pour s’en assurer, on peut faire des expérimentations sur les nanites isolées, à l’aide de différents spectres lumineux, en jouant sur les composantes monochromatiques.
Avec la spectroscopie astronomique, dont sont capable les senseurs du vaisseau, le médecin aura accès à de très vaste possibilités de réglages de longueur d’onde, même dans les ultra-violets ou les infra-rouges…
Il faut essayer de trouver le réglage qui va, bien sûr, désactiver complètement les bio-nanites, pour qu’ensuite l’organisme du patient puisse s’en débarrasser naturellement.
Si ces expériences permettent de déterminer le rayonnement précis avec lequel on donne des ordres aux nanites, le médecin chef doit donc faire des tests, jusqu’à trouver comment leur donner l’ordre de s’éteindre.
La plupart du temps, le processus ON/OFF d’une machine est toujours le plus simple, donc ça ne devrait plus être long…
Par exemple, si l’activité des nanites augmente avec tel infrarouge, il diminue peut être avec un rayonnement ultraviolet opposé en longueur d’onde…
C’est au médecin chef de tester, jusqu’à un résultat probant…
De plus, les nanites ont besoin d’une source d’énergie extérieure, qu’elles puisent dans l’organisme du patient, car leur taille ne leur permet pas d’être autonomes sur ce point.
Dans le gel bio-mimétique, on peut faire varier les acides nucléiques, pour trouver celui qui leur est essentiel.
Lorsqu’on le tient, reste à voir comment les empêcher de le prélever sur l’organisme…
Peut être avec un reséquenseur ADN, qui transforme momentanément ces organites en d’autres, pour que les nanites ne puissent plus y puiser leur énergie…
Sans énergie, elles seront « kapout » !
Si ce n’est pas possible, ni de les éteindre, ni de leur couper le jus, on peut encore les diriger vers l’extérieur du corps, si on a trouvé comment leur transmettre des ordres…
En les faisant se réunir, puis sortir des tissus internes de l’organisme, vers l’épiderme, il suffit au final d’un coup de scalpel, comme pour enlever un vilain point noir !
Ne pas oublier de mettre à jour le dossier médical du patient après intervention.