OD HRASTA : Nous pourrons alors savoir de quel lot d'engins explosifs cette saloperie provient et retracer son parcours.
NOR - Si les registres n'ont pas été falsifiés à leur tour d'une manière ou d'une autre, colonel. Mais c'et une piste sérieuse et nous allons la creuser jusqu'à ce que nos mains en soient usées.
OD HRASTA : Du moment que nous obtenons ces fichiers, nous avons à bord deux personnes parfaitement aptes à savoir s'ils ont été modifiés et quand. Notamment un qui aime fouiner partout.
NOR - Je vois parfaitement ce que vous voulez dire…
Derrière Mallory et les sauveteurs un homme portant le brassard de secouriste de la Division Sécurité s'est posté, dans l'ombre, tenant un objet à la main…Personne n'a remarqué son air louche dans le remue-ménage ambiant.
Od'hrasta qui ressort de ce qui reste de la salle ayant abrité l'ordinateur central, se glisse naturellement dans sa fonction d'officier des marines et, responsable de la sécurité de tout ce beau monde, se place de manière à pouvoir observer la scène, cherchant le moindre signe de danger…Cet individu dont il croise le regard lui semble foncièrement louche…
OD HRASTA * Holà ! Pas un regardde sauveteur, çà ! *
Faisant le tour de la salle et prenant des nouvelles des blessés, il se rapproche de l'humain. L'observant du coin de l'oeil, il n'arrive pas à reconnaître ce qu'il tient en main.
OD HRASTA * Pas pressé de porter secours, ce secouriste ! *
Cela fait longtemps que ce soldat a appris à faire confiance à son instinct. Et celui-ci lui envoie des signaux tous au rouge le plus vif !
Arrivé à proximité de l'individu, le Marine lui saisit le poignet tenant l'objet et le serre de toutes ses forces. Ce qui n'est déjà pas rien en temps normal mais là, il y va plein pot. Avec quelques craquements, la main s'ouvre et l'objet tombe dans l'autre main d'Od Hrasta.
OD HRASTA : Qu'est-ce donc que nous avons là ?
L'individu ne laisse échapper sa surprise qu'une fraction de seconde avant de se reprendre…et sourit méchamment au colonel avant de lui répondre.
HOMME - J'aurai pourtant cru que vous seriez plus malin que cela, colonel Od'Hrasta et que vous sauriez reconnaître une grenade quand vous en voyez une.
Il terminait à peine sa phrase qu'il frappa le colonel d'un coup de tête qui ne fut pas suffisant, et de loin, à faire reculer le colonel non…ce qui permit finalement à l'homme de s'échapper fut la seconde qu'il fallu au colonel des marines pour jeter un regard précis à ce qu'il tenait en main…Une grenade?…Non, il l'aurait forcément reconnu, même s'il ne s'agissait pas d'un modèle de Starfleet ou d'une quelconque force de défense locale, ça ressemblait surtout à un foutu détonateur d'engin explosif, il…mais l'homme lui échappait et prenait ses jambes à son cou direction la “sortie” et la foule pour se fondre dans la masse…(j'espère que vous avez suivi vos entraînements de footing comme il se doit colonel :p)
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Voyant que la conseillère essayait de l’éveiller, Vaiata donna l’ordre qu’on l’évacuât en priorité et qu’on le préparât immédiatement pour anesthésie et intervention, le temps lui était compté… Mallory : Restez avec lui et retenez-le, conseillère, il va être opéré en priorité. Dites-lui que je vais m’occuper de lui, normalement il me fait confiance…
FAELAY – Oui, Docteur…
Elle se remit à stimuler l'esprit d'Ashra, à le ramener à la conscience, et il entrouvrit les yeux…
FAELAY – Heureuse de vous revoir, Lieutenant ! Le Dr Mallory s'occupe du capitaine, et ce sera votre tour ensuite… et vous serez sur pieds bien plus vite que vous ne croyez !
MISRÏ -
Elaya héla les sauveteurs et leur ordonna d'emmener l'ingénieur sur une civière anti-grav jusqu'au poste chirurgical de campagne. Tandis qu'on le manipulait avec toutes les précautions d'usage, elle continua à observer l'activité qui régnait dans les lieux poudrés par la poussière de l'explosion, qui troublait l'atmosphère. Quelque chose de définitivement indéfinissable clochait… Elle pesta intérieurement puis haussa les épaules : à quoi bon s'obstiner ? Elle renonça et suivit la civière en silence. C'est à ce moment même que l'évidence la frappa de plein fouet…Enfin pas tout à fait une évidence, mais elle perçu nettement le fil rouge qu'elle s'était empressée d'imprimer dans son esprit pour identifier au besoin la conscience qu'elle avait perçu plus tôt dans la journée. Cette conscience hostile à Nor et ses officiers…Il était là, à quelques mètres à peine mais s'éloignait déjà à grande vitesse…Elle se tourna dans la direction concernée et voyait un individu tourner le doc au colonel Od'Hrasta entrain de courir vers l'extérieur…
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NOR - Je ne vous le fais pas dire. Mais faisons passer le temps, quelles nouvelles de tout ce foutoir depuis qu'on ne s'est vus? Satler : Fort heureusement la déflagration n'a fait aucun dégâts à la surface. néanmoins le Ltn Faelay a eu le temps de capter une pensée. Quelqu'un avait l'air satisfait de ce qui venait de se passer. NOR - On nous observe directement?…Quelle imprudence de leur part. Instinctivement, Terek commença à scruter les officiers dont il pouvait croiser le regard depuis sa position immobile…
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OD HRASTA : Capitaine, l'engin explosif utilisé était une bombe au cobalt. Contenant du sardonix. Il est extrait sur Jolos, lune de Bolarus. Ce n'est pas la première fois depuis que nous sommes ici que le nom de Bolarus apparaît, me semble-t-il.
NOR - Bolarus…Le site d'une station secrète de la Section 31? Pourquoi pas…Ce qui devient particulièrement inquiétant d'ailleurs. Si nous y diligentons une enquête il va nous falloir marcher sur des oeufs…Aucun besoin de vous rappeler de quel monde est natif le Président Min Ziffe.
Satler : de mon côté, j'ai trouvé un dossier nom de code “Cargo” et bien évidemment cela se passait sur Bolarus.
NOR - Bolarus…Il semble finalement que nous devions chercher sur place. Toutefois Starfleet intelligence n'est pas libre d'agir à sa guise, encore moins sur le territoire fédéral. Il nous faut l'accord du JAG pour obtenir les autorisations nécessaires ainsi que l'aval de Starfleet Sécurité qui nous mettra en lien avec sa division sur Bolarus. Ensuite, bien entendu, il nous faut nous entretenir avec les représentants de Bolarus ici-même sur Terre qui nous donnerons leur accord de principe pour enquêter sur place et enfin l'accord final de la Justice locale sans parler du gouvernement Bollien. Nous pourrions sûrement sauter une ou deux étapes mais autant éviter de froisser quelques sensibilités. Entamez les démarches nécessaires immédiatement et faites valoir nos suspicions actuelles pour accélérer le mouvement.
SATLER - je m'en occupe dés que je remonte à la surface, je pense que la conseillére pourrait s'occuper du volet diplomatique avec les représentant bollien présent sur terre, le temps que je m'occupe des autorisation avec le JAG et Starfleet Sécurité. NOR - Peut-être…Je en sais pas si Elaya a suffisamment d'expérience avec les politiciens mais c'est techniquement de son ressort en effet. Voyez cela avec elle et qu'on me tienne informé dès que je sortirai du bloc opératoire. Je ne vais pas y couper.
OD HRASTA : Nous allons conserver tout cela pour analyse approfondie à bord du Sovereign. Je n'ai pas tellement confiance dans le personnel locaux !
NOR - Autant le faire en route pour Bolarus mais je ne suis pas certain d'être en position de vous y accompagner. On m'a confié une mission délicate ici…je ne sais pas, il me faudra en discuter avec nos grands patrons avant de décider quoi que ce soit.
Satler : désirez vous que j'en réfère à l'amiral Satelk ?
NOR - Contactez son bureau, oui, mais restez évasif. Je me charge des formalités dès que le docteur Mallory en aura terminé avec moi. Satler : je doute que le docteur vous lâche aussi facilement.
NOR - Elle va me farfouiller les entrailles, ça c'est certain. Mais elle devra me remettre sur pieds aussi rapidement que possible. Le congé maladie devra attendre.
OD HRASTA : Nous pourrons alors savoir de quel lot d'engins explosifs cette saloperie provient et retracer son parcours.
NOR - Si les registres n'ont pas été falsifiés à leur tour d'une manière ou d'une autre, colonel. Mais c'et une piste sérieuse et nous allons la creuser jusqu'à ce que nos mains en soient usées.
Satler : Concernant l'ordinateur de SFI, l'amiral Shala's m'a parlé d'une solution alternative qui a été mise en place.
NOR - Le réseau de transmission vers l'ordinateur central de SFC vous voulez dire? Satler : Vous êtes au courant ? Pourtant selon les dires de l'amiral Shala's, trés trés peu de personne sont au courant de cette procédure. NOR - Que je sois informé ne veut pas dire que je devrai l'être. C'est une confidence qui m'a été faite par l'amiral Satelk. Si vous en parlé à qui que ce soit, je serai probablement dans l'obligation de vous tuer, commander Satler…Nor grimaça un sourire avant de reprendre…Je suis sérieux, coupez-vous la langue.
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Une fois remonter à la surface, Satler prit un Padd et se mit un peu à l'écart. Il appela le bureau de l'amiral Satelk et tomba sur une secrétaire zélée. secrétaire : je suis mais l'amiral est en réunion en ce moment. Satler : je m'en doute bien mais dites lui que cela à rapport avec SFI et l'explosion du bâtiment. secrétaire : je ne vais pas le déranger pour cela. Satler : mais non d'un chien, écoutez moi ou vous me passer l'amiral de suite ou je me déplace directement en passant par le bureau de l'amiral Tanaka. je dois rendre mon rapport à votre supérieur et cela est une question de priorité. secrétaire : je vais voir ce que je peut faire. Quelques instants plus tard, la secrétaire revêche refaisait son apparition :
SECRETAIRE - L'amiral Satelk est en route pour vous rejoindre. Il sera sur site dans quelques minutes.
Elle coupa la liaison…
A l'extérieur un nouveau contingent de la division sécurité de SFC vint mettre en place un cordon de sécurité et inviter, fermement, le personnel non essentiel aux secours à évacuer les lieux. Au loin, une navette arrivait en direction du QG de SFI, avec l'amiral Satelk à son bord.
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(Précision temporelle : l'interaction entre Od'Hrasta et le “méchant au détonateur” se déroule avant l'évacuation des blessés sur ordre de Mallory).
NOR - Faites ce que vous avez à faire docteur, mais faites aussi vite que possible. Je ne peux pas me permettre le luxe de rester immobiliser trop longtemps.
Vaiata ne lui fit pas l’injure de lui rappeler la directive 28, elle se contenta de le regarder calmement.
Mallory : Là, ce n’est pas moi qui déciderai, capitaine. Votre suspicion était bonne, vous avez un magnifique pneumothorax dans les règles de l’art, et je ne parle pas de votre épaule et de votre hanche, à côté ce n’est pas très grave. Cela ne devrait pas poser de problèmes majeurs pour l’intervention, cependant, mais je sais à présent que, si je ne vous ai pas opéré d’ici deux heures, vous êtes mort. Donc allons-y à présent…
NOR - Je vous suis, docteur…Fit Nor en plaisantant alors que les brancardiers l'emportait sur sa civière jusqu'à l'hôpital de campagne.
Et elle fit signe à un des infirmiers d’approcher avec une civière antigrav…
Ljarira a perdu conscience (une plaie sur le crâne, le sang suinte)
Vaiata l’examina pour voir l’état du cerveau et ce qui causait cette inconscience. Elle arrêta le sang qui suintait encore d’un coup d’autosuture et nettoya la plaie pour y voir plus clair…
(conteur, juste ébranlement du cerveau suite au choc ou un petit hématome sous dural ou extradural en préparation ?) Un bel hématome sous-dural bien visible au scan.
Vaiata héla un des infirmiers restants.
Mallory : Priorité un, hématome sous-dural, on la remonte en urgence et on la prépare pour intervention immédiate.
Vaiata, une fois sûre qu’ils étaient tous stabilisés et en cours de remontage, reprit la route de la surface avec le convoi. De longues heures d’intervention l’attendaient et elle en avait parfaitement conscience. Une fois à la surface, elle avisa T’Rul.
Mallory : tout le monde est remonté, j’ai deux priorité 1 et une 1 bis en la personne du capitaine.
Personne n’est décédé mais l’ingénieur Misrï est dans un état très grave, ainsi que la cadette Ljarira qui a un hématome sous dural et le capitaine Nor avec pneumothorax et des fractures à l’épaule et à la hanche. J’ai aussi un marine qui a un morceau de métal dans la jambe et qui est en priorité 2. Pour le reste, ce sont essentiellement des brûlures et des hématomes. Donc allons-y, il y a du travail…
T'RUL - Bien. Je vous laisse opérer votre capitaine. Je m'occuperai du lieutenant Misrï.
Derrière elles, les infirmiers préparaient pour les interventions ceux qui allaient être opérés
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BOLARUS - Capitale planétaire (Bokitu)
Fédération des Planètes Unies
Satur Vinash, conseiller du Président de la Fédération Min Ziffe et membre du Cabinet, faisait les cent pas, inquiet, dans son bureau au 61ème étage s de la Tour Bleue, Siège du Gouvernement Bolien.
S'il bénéficiait d'un luxueux bureau dans cet édifice c'est parce qu'en tant que membre siégeant au cabinet de la Présidence Fédérale il siégeait de droit au Gouvernement de son système natal. Ainsi l'exigeait la Constitution de son monde d'origine et cela lui convenait parfaitement. Cela justifiait ses fréquents aller et retour entre Paris sur Terre et Bokitu ici-même.
Il se fixa devant la grande baie vitrée qui lui offrait une vue splendide de la capitale planétaire mais n'avait gère de temps pour en admirer son architecture scintillante. S'il était inquiet, c'est parce Nor était toujours en vie! Mais comment cela se pouvait-il? Et pire encore, son organisation n'avait su effacer toutes les traces qui menaient jusqu'ici et finiraient, tôt ou tard, à guider ce salopard de Terek Nor jusqu'à lui. Sauf s'il parvenait, une bonne fois pour toute, à le stopper…définitivement.
Starfleet Command avait informé la Justice Bollienne de son intention de dépêcher Terek Nor pour enquêter sur cette affaire d'attentat qui avait vu partiellement détruit le QG de Starfleet Intelligence…SFC avait fait savoir que certaines pistes intéressantes menaient vers le système Bolarien. Le Président Min Ziffe, inquiet de voir la réputation de son monde salie d'une manière ou d'une autre, avait largement soutenu cette demande et, dans la foulée, le Chancelier Tan Zaar avait accepté. Les imbéciles…
Vinash grinça des dents et se tourna finalement vers son premier secrétaire, un fidèle de toujours :
VINASH - Le Sovereign entrera dans le système dans moins de 48 heures. Le capitaine Terek NOR et son équipage ne doivent pas quitter ce système vivant. Faites en sorte que le capitaine Zoor ait bien compris ses instructions…Par ailleurs, donnez l'ordre de supprimer tous les agents de la branche cadette de la Section.
JADIIS - Tous, votre excellence?
VINASH - Oui, tous…ces imbéciles trop zélés ont multiplié les erreurs stupides et non content que le fils Nor vienne constamment saboter nos projets conçus de longue date, je dois aujourd'hui prendre garde au père qui est bien trop suspicieux à mon goût. S'il apprenait ce que nous faisons derrière son dos, il nous faudrait l'éliminer lui aussi et alors la Section n'y survivrait pas cette fois…Non, le fils mort, le père devrait se calmer. Il faut l'espérer. Donc oui, commencez les exécutions dès à présent.
Le secrétaire quitta le bureau, laissant le Conseiller Spécial ruminer ses sombres pensées…