Le graed herbe géante (en moyenne dix mètres de haut, bien que les plus grands puissent atteindre le double de cette taille) dotée de larges feuilles souples en forme de pique. Bien que non ligneux, le graed est doté d'une écorce rousse-orange, pouvant s'exfolier en plaques, dont la friabilité est voisine de celle du charbon de bois. Il s'agit de l'espèce indigène la plus présente sur Hesperi´Syl, devant les Belekobas.
Les Dryads ont très tôt dans leur histoire su tirer de nombreuses choses du Graed.
Ses larges feuilles occupent une large place dans la cuisine traditionnelle, ou elles servent à envelopper les aliments pour les faire cuire, comme des papillotes. Elles servaient également de combustible longue durée.
La sève, qui fait office de ce que l'on pourrait appeler le liquide de refroidissement de la plante, est utilisée diluée comme tonique vermifuge, malgré son gout très amer, proche de la caféine.
L'écorce est utilisé depuis l'an -7500 comme support d'écriture. Elle est découpé en carrés et encadré par des morceaux de bois, plus rarement de métal. Le cadre ainsi obtenu est renforcé par une plaque de bois et on y écrit à l'aide de stylets à pointe métallique. Le traité de Lyiivanid est à ce jour le seul document encadré par du métal recouvert d'or.
L'écorce de Graed flottée (soumise à l'action de l'eau de mer) est un matériau de sculpture très répandu parmi les artistes dryads.